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La quête du bonheur vrai !
Il fut un temps ou la quête du bonheur se limitait pour l'homme à le maintenir en vie coûte que coûte.
En ces temps reculés, l'être humain, à peine tenait-il sur ses deux jambes, qu'il devait faire face à l'exercice périlleux de veiller sur sa vie et sur celles de ses proches.
A l'heure actuelle, tout semble encore bien flou quant aux origines de notre espèce et surtout à déterminer quand et comment l'Homo erectus s'est retrouvé là, au beau milieu de nulle part sur le continent africain, lointain cousin théorique des Austalopithèques qui étaient présents il y a 5 millions d'années.
Le seul hic, c'est que nous ne trouvons nulle trace du chainon manquant, théoriquement présent il y a 3 millions d'années, dont l'importance est cruciale pour nous qui avons hérité de cet outil extraordinaire qu'est ce beau pouce opposé aux autres doigts, que les Australopithèques ne possédaient pas.
C'est ce fameux pouce qui détermine la naissance de la lignée des Homos, dont le premier connu se nomme Rudolfensis, il y a environ 2,5 millions d'années et dont le dernier en date, en l'occurrence nous, se nomme Sapiens.
Donc, voici notre ancêtre, un Homo Habilis, armé de son pouce magique, il y a environ 3 millions d'années né de père inconnu pour nos éminents anthropologues, ou d'un singe selon Darwin, assez agile pour monter aux arbres, habile de ses mains et assez haut sur ses jambes pour voir arriver le danger dans les hautes herbes.
Ses seules préoccupations furent la cueillette de fruits pour se nourrir quotidiennement et la course poursuite pour échapper aux félins et autres prédateurs que comptaient ces grands espaces.
Autant dire que se vie ne fut pas aussi tranquille qu'on pourrait se l'imaginer. Nous pouvons même dire que c'est miraculeux de voir notre population aussi importante, alors que cet homme plutôt frêle, courant nettement moins vite qu'un lion, peut se vanter d'avoir survécu et par la suite supplanté toutes les autres espèces, grâce à son habileté, son intelligence et son organisation.
Ce premier homme s'est déplacé et nous le verrons apparaitre en Europe il y a environ 2 millions d'années, en Asie et en Amérique du sud il y a environ 40 000 ans.
La question que l'on pourrait se poser, c'est bien de savoir si la notion de bonheur existait à l'époque. Nos ancêtres étaient-ils heureux ou vivaient-ils simplement jour après jour dans l'esprit de ne pas mourir de faim et de ne pas être croqués eux-mêmes, c'est-à-dire comme un animal qui suit son instinct et ne se posant pas la question quant à son bien-être et aux plaisirs de la vie.
C'est là que la notion de bonheur prend tout son sens. Si l'on considère que l'Homo Habilis a trouvé le moyen de survivre, de protéger les siens et de perpétuer l'espèce humaine, nous pouvons dire qu'à un certain moment ou à un certain degré de son évolution, l'homme a réussi à assurer ses arrières, à créer une communauté, des défenses efficaces et donc à partir de là, a put vivre plus sereinement, découvrant par la même occasion un plaisir qu'il ne connaissait pas ; celui de savourer le moment présent et d'être heureux lorsque tout allait bien.
Voici donc les premiers êtres humains ayant trouvé un certain bonheur, un bonheur simple mais suffisant.
Pour eux, la quête du bonheur était tout simplement de pouvoir assister au lever du soleil sans avoir subit d'attaques dans la nuit, de voir un premier fruit printanier s'offrir à leurs palais, remplaçant avantageusement le goût des racines et des herbes qu'ils ont mangé durant l'hiver, de constater que leur abri de pierres avait tenu bon durant la tempête ou que le nouveau né montrait le bout de son nez sans que la maman ne meure en couches.
Le bonheur était présent, en harmonie avec la vie simple et rustique qu'ils avaient, sans fioritures, sans excès et surtout très naturel.
Mais l'homme a évolué petit à petit et son mode de vie a prit une autre tournure. Les premières querelles sont apparues, puis les premières guerres. La valeur des choses prenait toute son importance et voici que les objets, les outils, le bétail, la nourriture, les terres et finalement presque tout devait être négocié et nous retrouverons alors un bonheur différent.
Certains hommes auront plaisir à gagner des combats, d'autres à s'enrichir, d'autres encore à collectionner les territoires ou les femmes. Nous trouverons finalement ces caractéristiques encore de nos jours et nous constatons que l'homme n'a pas beaucoup changé depuis 5000 ans et que la quête du bonheur s'est orientée dans des plaisirs n'ayant plus rien à voir avec les choses fondamentales de la vie. Plus personne ou presque ne trouvera le bonheur dans les fondements de la vie et il faut actuellement regarder du côté des peuples que l'on dit sauvages, dans les tribus vivant loin de notre civilisation, pour voir encore ce concept de bonheur naturel et simple.
Quelques personnes encore, sur cette terre, vivent à la manière de nos lointains ancêtres et se régalent des plaisirs de la vie. Une chasse abondante, un temps clément, une famille en bonne santé ; que demander de plus à la vie ?
Le bonheur vrai se trouve finalement à l'essence même de notre civilisation et non pas au cœur de notre société moderne.
De nos jours, le bonheur est bien différent selon les personnes.
Pour l'un se sera de faire ripaille et de remplir sa bedaine jusqu'à éclater. Pour l'autre, une voiture de sport pouvant rouler à 300 km/h sera le bonheur suprême et pour un troisième, un compte en banque avec un pécule de plusieurs milliards fera son bonheur.
Mais tous ces bonheurs le sont-ils vraiment. La richesse, le pouvoir, les abus, la luxure et tous ces plaisirs n'assureront pas toujours le bonheur réel. Combien de personnes célèbres et riches mettent fin à leurs jours ?
La vie nous montre toujours la voie la plus simple et finalement nous offre chaque jour un bonheur différent. Une rencontre, un sourire, un rayon de soleil, un fruit goûteux, un mot d'amour, un vue magnifique, un ciel étoilé.
Tous les jours nous avons ces cadeaux de la vie, ces plaisirs vrais, simples et notre bonheur pourrait être tout simplement basé sur ces instants que l'on nous offre chaque jour, ces moments, parfois fugaces, parfois difficiles à observer, ces moments d'éternité qui peuvent parfois rester gravés dans notre cœur et d'autres qui peuvent parfois changer notre vie.
Finalement la quête du bonheur est la plus simple des quêtes. C'est celle qui nous demande le moins d'efforts et que l'on peut très bien accomplir chaque jour.
Soyons heureux de ce que l'on a, de ce que l'on vit et de ceux qui veillent sur nous en nous les offrant généreusement.
Êtes-vous prêts pour cette nouvelle quête ?